Wanted
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Et ouais Chéri. Ici même ta tête est mise à prix.
 
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 Tick Tick Tick Tick Tick Tick Tick...Boom!

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AuteurMessage
April Burton
Chasseur de Prime
April Burton


Féminin
Nombre de messages : 24
Age : 31
Phrase personel : La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. La mienne est sans limite.
Emploi : Chasseuse de prime et éudiante à plein temps.
Humeur : Changeante....
Date d'inscription : 27/08/2008

Feuille de personnage
Groupe ?: Chasseuse de prime
Vos Armes: 2 Beretta 85 Cheetah avec silencieux et un poingnard
Vos Relations avec les autres:

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MessageSujet: Tick Tick Tick Tick Tick Tick Tick...Boom!   Tick Tick Tick Tick Tick Tick Tick...Boom! Icon_minipostedLun 6 Avr - 11:25

You know I've done it before,
And I can do it some more,
I've got my eye on the score,
I'm gonna cut through the floor,
It's too late,
It's too soon,
Or is it...


    Je ferme l’œil gauche et permet ainsi au droit de voir clairement dans la lunette. Je vérifie que le silencieux est bien mis. Je vise l’arrière de la nuque. La musique de Jimi Hendrix ferait presque hors sujet. All along the watchtower. The princess kept the view. While all the women came. And went bare feet servants too. Outside in the cold distance. A wild cat did growl. Two riders were aproaching. And the wind began to howl. Je coupe la musique, retiens ma respiration, comme toujours. Mon doigt sert à la gâchette, l’enfonce. Mon homme meurt avant même d’avoir touché le sol. Avec des gestes précis et rapides, je range mon matos et descends de l’immeuble délabré où j’étais en planque. C’est une petite prise que je viens de prendre, mais je dois payer le loyer. J’approche du corps et le retourne. Je touche son cou, histoire de vérifier qu’il est bien mort. Pas de battement. R.I.P. Je lui ferme les yeux, par respect. Puis je vais chercher ma camionnette et charge le corps dedans. Ma direction, l’Agence.

    Je démarre et appuie sur le bouton de l’autoradio. La musique envahit l’habitacle. Jimi Hendrix, encore. Et bien, c’est mon jour de chance ! Il fait beau aujourd’hui, c’est agréable. Je pousse un peu le volume et traverse la ville, les fenêtres grandes ouvertes. Je fredonne les paroles distraitement, avant d’arriver devant la porte de l’Agence. Je me gare et approche. Deux vigiles – des armoires à glace- me bloquent le chemin. Après avoir décliné mon identité, j’entre sans problème. L’accueil est libre, comme bien souvent. Je me dirige vers la demoiselle et lui montre ma carte. Elle la regarde quelques instants, avant de décrocher son téléphone et de composer un numéro.

    -Monsieur, il y a quelqu’un pour vous à l’accueil.

    Je distingue un bref grognement de l’autre côté, puis elle raccroche.

    -Quelqu’un va arriver, me dit-elle.

    Je la regarde et hoche la tête. Pas besoin de parler, ça ne sert à rien. Je sais combien de minutes j’ai devant moi, alors je me dirige vers le toilettes, histoire de me rafraîchir un peu. J’entre, la lumière s’allume automatiquement. C’est propre, blanc. Ouais. Impersonnel. Je me dirige vers les lavabo, passe ma main sous le robinet et l’eau coule.

    Quand je sors, l’homme que j’attends entre dans le hall. Il se dirige vers moi, l’air fermé. Encore une fois, je l’ai doublé il me semble. Pourtant, il me semblait que les Alpha de l’Agence traquait plus gros comme proie. Je m’avance vers lui, un sourire satisfait sur les lèvres. Bryan O’Connors, je t’humilie et j’adore ça. Sans rien dire, nous sortons, suivis de deux ambulanciers avec un brancard pour le corps. J’ouvre le coffre et ils sortent le cadavre. L’agent le regarde quelques instant puis fermes les yeux l’air contrarié. Il sort une enveloppe et me la tend puis se retourne vivement. Je ne compte même pas, je sais que la somme est exacte. Comme toujours.

    Au lieu de rentrer chez moi, je me dirige vers le désert. Vers le stand de tire plus exactement. J’ai une nouvelle arme que je voudrais tester. Quand j’arrive, je remarque qu’il y a déjà un véhicule. Je sors, prudente, et m’approche. Doucement. Il y a déjà quelqu’un qui tire. J’avance... et me retrouve face à Sand Unless. Merde.

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